La Croix Longue http://www.lacroixlongue.com// Voyage et Compagnie Thu, 26 Jan 2023 04:02:16 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 Découvrez le Zimbabwe : Une aventure safari inégalée https://www.lacroixlongue.com//decouvrez-le-zimbabwe-une-aventure-safari-inegalee/ Wed, 25 Jan 2023 10:39:21 +0000 https://www.lacroixlongue.com//?p=119 Le Zimbabwe, ce séduisant pays enclavé connu pour ses paysages spectaculaires et sa beauté naturelle infinie, est une destination incontournable. Ce pays offre une expérience de vacances unique en son genre, avec deux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO – Mana Pools et les chutes Victoria. De l’abondance de la faune du parc national de Hwange aux magnifiques léopards du parc national de Matobo, des paysages spectaculaires du parc national de Gonarezhou aux couchers de soleil à couper le souffle du lac Kariba, il existe d’innombrables endroits à explorer et à apprécier.

Les meilleures destinations de safari au Zimbabwe

Le parc national de Matobo

Le parc national de Matobo, situé au Zimbabwe, a un profond héritage et est associé à l’Ophir de la Bible. Aujourd’hui, il sert de sanctuaire à certaines des espèces les plus menacées de la région, notamment les rhinocéros blancs et noirs. Il abrite également une concentration incroyablement élevée de léopards et de nombreuses espèces de rapaces, dont l’aigle noir et l’aigle bateleur. Les spectaculaires rochers en équilibre de Matobo, constitués de gros blocs de pierre empilés les uns sur les autres sans mortier ni support, ne doivent pas être négligés par les visiteurs de ce parc.

Le parc national de Mana Pools

Enfant chéri du continent africain, le parc national de Mana Pools est largement reconnu pour sa beauté et ses expériences de safari de premier ordre. Situé le long du fleuve Zambèze, Mana Pools a développé de grands bassins qui attirent naturellement une variété de flore et de faune. Les visiteurs de Mana Pools peuvent s’attendre à un safari en canoë unique leur permettant d’apercevoir des hippopotames et des éléphants ainsi que des crocodiles et plusieurs espèces d’oiseaux aquatiques. En outre, ce parc national est considéré comme l’un des rares endroits d’Afrique australe où vivent régulièrement des chiens sauvages, ou « loups peints », une espèce menacée.

Les ruines du Grand Zimbabwe

Les ruines du Grand Zimbabwe sont un témoignage étonnant de l’organisation politique, économique et sociale sophistiquée d’une population précoloniale. Situé dans le centre-sud du Zimbabwe, parmi des collines rocheuses et des vallées profondes, ce complexe archéologique couvre plus de 1 7000 acres. Selon les preuves existantes, il s’agit du centre de pouvoir du royaume de Mutapa, qui a servi d’important comptoir commercial il y a plus 500 ans. Les ruines du Grand Zimbabwe sont ainsi le plus ancien site du Zimbabwe inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, une attraction populaire pour les voyageurs expérimentés et les passionnés d’histoire.

Le parc national de Gonarezhou

Situé au sud du Zimbabwe, Gonarezhou est un paradis hors des sentiers battus. Les falaises de Chilojo, point de repère caractéristique de cet endroit, sont une formation de grès impressionnante qui rayonne d’orange lorsque le jour se transforme en soirée et constitue une toile de fond pour les safaris lors des couchers de soleil. En outre, les chutes d’eau de Chivilia sont les plus impressionnantes lorsque les pluies de mousson atteignent leur maximum.

Le parc national de Matusadona

Le parc national de Matusadona est un véritable joyau caché, niché sur la côte sud du lac Kariba et faisant partie des collines de Matuzviadonha. Bien que située dans une région éloignée, cette destination est néanmoins accessible par avion, voiture ou bateau. Lors d’une visite du parc, vous découvrirez un refuge pour les espèces sauvages vulnérables, notamment les buffles, les éléphants et les troupes de lions de Matusadona, particulièrement connues. Grâce à ce sanctuaire isolé, les observateurs d’oiseaux ont la possibilité d’observer des espèces fantastiques, et les amoureux de la nature disposent de nombreux sites touristiques intéressants.

Le lac Kariba

Kariba, surnommé « la Riviera du Zimbabwe » en raison de la multitude de bateaux-maisons de luxe qui bordent ses rives, est un lac de barrage qui fournit de l’énergie hydroélectrique à la Zambie et au Zimbabwe. Niché au cœur du pays des safaris, Kariba offre une escapade balnéaire parfaite et est réputé pour ses incroyables possibilités d’observation des oiseaux. L’île Spurwing se distingue tout particulièrement par les volées de ces oiseaux emblématiques qui s’y rassemblent et plongent à la recherche de leurs proies.

Les chutes Victoria

Les chutes Victoria sont situées au Zimbabwe et continuent d’attirer des visiteurs du monde entier en raison de leur taille grandiose. Alimentées par l’immense fleuve Zambèze, elles offrent des vues et des sites spectaculaires ainsi qu’une pléthore d’activités. Les amateurs d’aventure peuvent vivre des expériences comme la balançoire sur un pont, le rafting en eaux vives, le saut à l’élastique ou même des croisières au coucher du soleil, tandis que ceux qui recherchent davantage de détente peuvent découvrir l’île de Livingstone ou se baigner à Devil’s Pool, qui surplombe les chutes.

Le parc de Hwange

En tant que réserve naturelle la plus visitée et la plus célèbre, le parc de Hwange s’étend sur 14 000 kilomètres carrés. Il offre un refuge à plus de 100 mammifères et 400 variétés d’oiseaux et notamment le barrage de Mandavu pendant la saison sèche. Si l’observation des éléphants vous passionne, il n’y a pas de meilleur endroit que Hwange, qui compte des milliers de ces animaux. Pour une expérience ultime, le parc national de Hwange se combine parfaitement avec les chutes Victoria – les deux attractions sont situées à proximité l’une de l’autre.

Les raisons de partir au Zimbabwe

Avec son abondance de beauté naturelle et de ressources, le Zimbabwe est certainement la première destination africaine pour les safaris. Les visiteurs du Zimbabwe sont captivés par les images et les sons de sa faune diversifiée, notamment les lions, les éléphants, les girafes et les hippopotames. En outre, le Zimbabwe regorge de merveilles naturelles qui ne demandent qu’à être découvertes. Du captivant parc national de Hwange aux parcs de Mana Pools et de Matobo Hills, vous trouverez certainement une attraction à votre goût parmi les paysages pittoresques de ce pays.

La richesse de la faune et de la flore n’est pas le seul élément distinctif d’un voyage au Zimbabwe : l’expérience du safari repose en grande partie sur les conseils avisés de professionnels qualifiés. Les guides zimbabwéens suivent un programme de formation prolongé qui comprend des aspects tels que la conduite artisanale, les premiers secours, le maniement d’armes défensives et l’observation professionnelle de la faune. Les guides zimbabwéens sont réputés pour leur expertise et leur enthousiasme pour la nature, ainsi que pour leur sens de l’humour chaleureux.

L’engagement du Zimbabwe en faveur de la conservation est évident dans deux de ses plus grands parcs transfrontaliers – la zone de conservation de Kavango-Zambezi (KAZA) et le parc du Grand Limpopo. Le KAZA englobe les chutes Victoria, le lac Kariba et le parc national Hwange, tandis que le second s’étend sur une superficie comparable à celle des Pays-Bas. En outre, ces zones protégées sont gérées grâce à une relation étroite entre plusieurs pays d’Afrique australe. Elles parviennent non seulement à préserver les habitats traditionnels, mais aussi à assurer la sécurité des voies de migration de la faune sauvage au fil des générations (Vous pouvez comparer le Zimbabwe avec d’autres pays voisins comme le Bostwana et la Zambie).

La meilleure période pour visiter le Zimbabwe

La période idéale pour se rendre au Zimbabwe dépend du type d’expérience préférée. Pour ceux qui souhaitent profiter de la richesse de ses parcs nationaux, la saison sèche offre la meilleure période pour les safaris. Cette période permet une meilleure visibilité de la faune en raison d’une végétation moins dense. En revanche, pour les visiteurs désireux d’assister à la majesté époustouflante des chutes Victoria, la saison des pluies peut être un choix plus approprié.

Les chutes Victoria en pleine crue

Pendant les mois d’été, généralement de février à mai ou à la fin de l’automne, les visiteurs peuvent assister à la puissance pure des chutes Victoria. Le fleuve Zambèze alimente cette activité spectaculaire et reçoit des pluies diluviennes provenant d’aussi loin que les hautes terres angolaises. Lorsque le fleuve atteint son plein potentiel, les chutes Victoria sont d’une beauté époustouflante. Planifiez votre visite pendant la saison des pluies, qui commence en novembre et se termine en mars ou avril.

Pendant la haute saison, les chutes atteignent leur taille et leur puissance maximales, mais sont ironiquement plus difficiles à observer ou à photographier. Pour profiter d’une vue à couper le souffle, un tour en hélicoptère ou un vol en ULM au-dessus de ce spectacle est incontournable. Pour ceux qui prévoient un voyage impliquant des activités aquatiques en cette période, sachez que le courant rapide et les eaux profondes sont dangereux. Pour assurer votre sécurité, l’île Livingstone et le Devil’s Pool ne peuvent être visités qu’entre août et décembre en raison du puissant courant.

Le safari en haute saison

L’expérience d’observation des animaux est optimale pendant les mois d’hiver secs, entre mai et octobre. La végétation clairsemée pendant cette saison permet de repérer sans effort les animaux qui se rassemblent autour des sources d’eau et ne s’éloignent pas. Les mois d’hiver sec sont le moment idéal pour voyager car les températures sont plus fraîches. Pendant cette période, l’hémisphère nord est bombardé de vacances. En conséquence, la réservation des vols et des hébergements à l’avance doivent être effectuée.

Le mois de mai à juillet

Pour ceux qui recherchent les vacances idéales à Victoria Falls, la période mai-juillet est votre meilleur choix ! Pendant cette période, vous pouvez profiter de l’intensité et de la grandeur des chutes, ainsi que de l’observation des animaux sauvages, en raison d’un trafic touristique beaucoup plus faible. Pour profiter pleinement de la beauté des chutes Victoria, planifiez votre visite entre mai et juillet, avant que le niveau d’eau ne commence à baisser. En octobre, les chutes peuvent être complètement asséchées. Heureusement, les possibilités de safari restent tout aussi spectaculaires pour ceux qui choisissent de venir après cette période.

La situation politique de Zimbabwe

Le Zimbabwe est confronté à des problèmes politiques complexes depuis des siècles, depuis la colonisation dans les années 1800 jusqu’au règne de l’ancien président Robert Mugabe. En raison de la pauvreté dont souffrent de nombreuses personnes, des Zimbabwéens désespérés ont été contraints de recourir au braconnage pour se procurer un revenu, faute de pouvoir percevoir un salaire stable en raison de problèmes politiques. La réforme agraire de Mugabe a également entraîné la dévastation et la fragmentation des habitats de la faune sauvage dans des régions du Zimbabwe déjà frappées par la sécheresse.

Les pénuries de carburant et d’argent étaient monnaie courante, le tourisme a considérablement diminué et la pénurie alimentaire était une préoccupation majeure pour le pays. Cette destination de safari autrefois réputée était désormais pleine de dangers, les citoyens luttant pour survivre au milieu d’une crise économique qui faisait rage.

Bien que Harare soit la capitale du Zimbabwe, les sites de safari sont très éloignés en termes de distance et d’expérience. Ils offrent aux visiteurs un environnement confortable et sûr pour profiter de la beauté naturelle et de la vie sauvage. Les chutes Victoria sont partagées avec la Zambie, juste de l’autre côté du Zambèze, ce qui ajoute une dimension intéressante à l’exploration de cette destination bien-aimée. Lors d’un safari au Zimbabwe, les guides et les personnels d’hébergements qui connaissent parfaitement le pays s’occuperont de vous.

La basse saison et la haute saison

La basse saison

La période entre novembre et avril est souvent appelée la basse saison verte. Les tarifs sont généralement plus bas et il n’est pas nécessaire de s’y prendre à l’avance. Bien que cette saison comprenne le temps le plus chaud et le plus humide, c’est aussi le moment idéal pour voir de nombreux bébés animaux, des oiseaux en train de nicher et d’autres animaux sauvages qui prospèrent à cette saison. Même si les principaux animaux de Safari ont tendance à devenir plus difficiles à repérer dans de telles conditions, une abondance d’autres espèces apparaîtra pendant cette saison « creuse », qui propose un spectacle magnifique.

La haute saison

La haute saison est une période de l’année idéale pour se rendre dans un parc national ou un refuge naturel. Elle se situe entre mai et octobre et, en raison de sa popularité, les réservations doivent être faites jusqu’à un an à l’avance pour une meilleure disponibilité. Bien que les températures soient plus froides et le temps plus sec qu’à d’autres périodes de l’année, il est souvent plus facile de trouver et d’observer les animaux car ils ont tendance à se rassembler en plus grand nombre durant cette période où les sources de nourriture sont abondantes.

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La civilisation de l’empire aztèque https://www.lacroixlongue.com//la-civilisation-de-lempire-azteque/ Mon, 23 Jan 2023 09:37:06 +0000 https://www.lacroixlongue.com//?p=117 À son apogée, l’empire aztèque dominait une grande partie du nord de la Méso-Amérique grâce à ses guerriers exceptionnels. Les souverains ont ainsi réussi à diffuser la religion et les idéaux aztèques dans tout le Mexique. Outre ses succès notables dans le domaine du commerce et de l’agriculture, la dernière des grandes civilisations originaires de cette région était également réputée pour son architecture et son art. Basée à Tenochtitlán (actuellement Mexico City), la civilisation aztèque est la culture Méso-Américaine la plus connue. Fascinés par les Aztèques, les archéologues et les chercheurs d’aujourd’hui sont continuellement à la recherche de nouveaux éléments d’information à ajouter à nos abondantes connaissances sur eux.

La religion pratiquée par les Aztèques

Pour les Aztèques, les liens entre mythologie et religion étaient extrêmement forts. La légende d’Aztlán trouve son origine dans la croyance aztèque qui affirme l’existence d’une migration de leur peuple depuis cette terre mythique. Selon le récit aztèque, Huitzilopochtli – un dieu qui est encore vénéré par beaucoup aujourd’hui – a guidé ces migrants vers un endroit approprié pour leur installation. Il leur a ensuite conféré leur appellation : Mexica. Avec d’autres groupes ethniques parlant le nahuatl, ils ont été appelés collectivement « Aztèques ».

Les Aztèques avaient une combinaison d’anciens dieux méso-américains, ainsi que de leurs propres divinités. Huitzilopochtli et Tlaloc étaient les principaux dieux; ils résidaient au sommet de la pyramide du Templo Mayor, située en son cœur. Avec Huitzilopochtli et Tlaloc comme patrons, le peuple aztèque était inspiré à se battre courageusement dans les batailles tout en bénéficiant de pluies abondantes pour des récoltes abondantes.

Pour les cérémonies sacrées de ces dieux, les Aztèques utilisaient non pas un mais plusieurs calendriers. Tout d’abord, il y avait un cycle de 260 jours divisé en 20 semaines qui portaient des noms vénérés . Ensuite, un calendrier solaire de 18 mois comprenait 20 jours par mois. Ainsi, une période de 584 jours était liée au voyage de Vénus dans le ciel. À ce système s’ajoutaient d’autres calculs basés sur des observations astrologiques qui fournissaient des dates précises pour les fêtes religieuses et les activités agricoles tout au long de l’année.

Le soleil revêtait historiquement une grande importance pour les Aztèques. Au cours de l’histoire, chaque civilisation a eu un soleil unique jusqu’à ce qu’il soit remplacé par un autre. Après un voyage long et ardu, le cinquième cycle du progrès cosmique est enfin arrivé, une ère représentée par la pierre solaire et de nombreux autres objets de l’Antiquité. Aujourd’hui, ces reliques continuent de faire partie intégrante de notre environnement et symbolisent cette époque charnière pour le renouveau.

Dans le but d’apaiser les dieux, les peuples antiques organisaient des festivités comprenant des danses, des festins, de la musique et la décoration de figures religieuses. En outre, des rituels tels que la combustion d’encens et l’offrande d’objets précieux étaient pratiqués, ainsi que des mortifications physiques douloureuses. Malheureusement, les sacrifices humains étaient également pratiqués pour nourrir ces divinités en leur donnant le nécessaire pour obtenir satisfaction, prévenir les catastrophes naturelles ou assurer le rayonnement du soleil tous les jours.

Lors des sacrifices humains, les vainqueurs étaient choisis du côté de la défaite dans les guerres. Les célèbres « guerres fleuries » étaient organisées dans un seul but : capturer des victimes à sacrifier. Les guerriers qui avaient fait preuve de courage et d’audace sur le champ de bataille constituaient les offrandes les plus honorables. Ces rituels peuvent être accomplis de différentes manières : en extrayant le cœur ou en les opposant à de redoutables adversaires pour une défaite certaine. Lors de cérémonies particulièrement marquantes, les imitateurs se paraient des symboles des dieux avant de connaître leur propre fin tragique dans le sacrifice.

L’effondrement de l’empire aztèque

Les Aztèques devaient fréquemment réprimer les rébellions mineures déclenchées par l’arrivée de nouveaux dirigeants sur le trône de Tenochtitlan, mais leur gestion était rapide et efficace pendant leur règne. Cependant, après une défaite majeure infligée par Huexotzingo et Tlaxcala au début du 16ème siècle, la situation a commencé à changer en leur défaveur. Avec une population de plus de 10 millions de personnes sous sa domination, cet événement dévastateur a complètement transformé les modalités d’utilisation du pouvoir.

Lorsque les conquistadors espagnols, sous la direction d’Hernán Cortés, sont entrés en force à bord de luxueux navires, de nombreux États rebelles ont saisi cette occasion pour réclamer leur autonomie. Au départ, les relations entre Hernán Cortés et Motecuhzoma II étaient agréables – des objets précieux étaient échangés avec une grande générosité dans un geste de bonne foi. Tragiquement, alors que Cortés était parti à Veracruz, un groupe d’Espagnols a été brutalement tué à Tenochtitlan. Cet événement catastrophique éclate rapidement en un conflit armé qui aura des résultats désastreux pour les habitants de la ville.

Les guerriers aztèques, exaspérés par l’inaction de Motecuhzoma, se soulèvent et couronnent Cuitlahuac comme nouveau souverain. Étonnamment, Cortés a eu la chance de retourner rapidement à Tenochtitlan et de sauver ses compatriotes à la toute dernière seconde : juste avant leur mise en danger. Malheureusement, au milieu de l’année 1520, Cortés est contraint de battre en retraite au cours d’une nuit qui sera tragiquement connue sous le nom de « Noche Triste ».

Après avoir rassemblé des partisans dans la région, Cortés est retourné à Tenochtitlan et a commencé un blocus de la ville. Les ressources étant rares et la maladie se propageant rapidement dans la population, Cuauhtemoc se rendit finalement en août 1521. Les ruines de Tenochtitlan sont pillées par les forces espagnoles et ses monuments détruits, ce qui marque la fin brutale de civilisations méso-américaines vieilles de plusieurs siècles, comme les Olmèques. De cette dévastation naît une nouvelle capitale coloniale qui sera connue sous le nom de Nouvelle-Espagne.

L’art et l’architecture

Les Aztèques collectaient souvent des œuvres d’art dans les nombreux endroits qu’ils conquéraient et les ramenaient à Tenochtitlan. Leurs œuvres d’art étaient incroyablement variées, allant d’objets gravés fabriqués à partir de matériaux précieux à des temples de pierre. Les Aztèques étaient fascinés par les sculptures monumentales, qu’il s’agisse de chefs-d’œuvre réalistes comme Xochipilli assis sur son trône ou de mastodontes imposants comme Coatlicue.

Les artisans des anciens palais étaient organisés en guildes, spécialisées dans le travail du métal, la sculpture sur pierre ou la sculpture sur bois avec des matériaux luxueux. En outre, des œuvres d’art remarquables, comme le masque Xuihtecuhtli, utilisaient des mosaïques en turquoise. Les récipients en poterie étaient de formes accrocheuses et décorés de couleurs vives; l’un des exemples les plus remarquables est alors la céramique Cholula, très appréciée pour sa qualité exceptionnelle.

L’art aztèque présente une pléthore de motifs, y compris les animaux et les dieux liés à l’agriculture et à la fertilité. En outre, leurs œuvres d’art étaient utilisées comme des véhicules de propagande destinés à évoquer l’autorité de Tenochtitlan. À titre d’exemple, la pyramide du Templo Mayor a été construite pour refléter Coatepec, une montagne emblématique associée à la mythologie aztèque. Des symboles emblématiques de cette culture étaient également disséminés sur leurs terres dans des édifices en pierre.

La capitale aztèque de Tenochtitlán

Au XVIe siècle, la ville de Tenochtitlán était devenue une métropole florissante. Ses citoyens (plus de 200.000 habitants) étaient divisés en rangs distincts en fonction de leur statut social : les dirigeants locaux, les nobles, les roturiers, les serfs et les esclaves. À l’origine, ces classes étaient strictement divisées ; toutefois, au fil du temps, certains signes de mobilité entre certaines strates sont apparus, notamment parmi les personnes les plus vulnérables.

En plus d’être réputée pour son influence religieuse et politique, la capitale aztèque était un centre de commerce prospère, qui détenait une grande variété de marchandises telles que l’or, le coton, la poterie, le tabac et les armes. Lorsque les envahisseurs européens sont tombés sur la ville, la beauté de son architecture a suscité leur admiration, en particulier ses statues de pierre et sa pyramide disséminées dans le paysage.

L’immense enceinte sacrée et ses temples étaient un véritable trésor à Tenochtitlán. Son système de distribution d’eau était également remarquable ; de grands canaux sillonnaient la ville, entourée de zones cultivées élevées qui dynamisaient le développement agricole des Aztèques. De plus, les murs intègraient des digues anti-crue qui offraient une protection contre les inondations et des réservoirs artificiels d’eau douce.

L’histoire de l’empire aztèque

Vers l’an 1000, la vallée du Mexique était devenue un foyer de conflits entre de nombreuses cités-états qui aspiraient à la domination régionale et à la maîtrise des ressources locales. Alors que chaque État revendiquait son propre souverain et était soutenu par un conseil de nobles, ces villes ont rapidement cherché à accroître leur puissance, ce qui a conduit au développement de plusieurs mini-empires vers 1400.

En 1428, Texcoco et Azcapotzalco sont entrés en guerre l’un contre l’autre. La région d’Acholhua de Texcoco a affronté les forces tepanèques d’Azcapotzalco, qui ont été étonnamment vaincues par une alliance de Tenochtitlan ainsi que plusieurs villes plus petites. Après leur conquête victorieuse, Tlacopan, la Triple Alliance a été fondée. Les trois villes de l’Alliance aztèque ont entrepris d’étendre leurs territoires en conquérant les terres voisines et en collectant des tributs comme butin de guerre. Tout au long de son ascension, Tenochtitlan devient la cité impénétrable à la force immense. Par la suite, elle acquiert l’autorité suprême en tant que capitale d’un empire majestueux.

À partir de 1430, l’empire aztèque s’agrandit et devient plus puissant. L’armée aztèque était une force unie composée de conscrits masculins adultes et de membres d’élite. L’armure d’un guerrier aztèque était constituée d’un tissu de coton rembourré, tandis qu’ils portaient des boucliers en bois recouverts de cuir pour se protéger, ainsi que des armes à manier pendant la bataille. Les guerriers d’élite étaient également parés de spectaculaires costumes et coiffes en plumes qui témoignaient de leur statut élevé dans la société.

Grâce à des victoires rapides et décisives dans des batailles concentrées autour de villes clés, l’Empire aztèque a rapidement pris de l’importance. Les conquérants leur rendaient hommage et les captifs étaient emmenés à Tenochtitlan pour des sacrifices cérémoniels. Cette procédure leur a permis de gérer, à son apogée, un vaste territoire d’environ 130 000 kilomètres carrés dans le nord du Mexique.

Pour maintenir son empire, la culture aztèque a eu recours à diverses tactiques. Les Aztèques désignaient des fonctionnaires de leur centre pour superviser les régions éloignées, encourageaient les mariages mixtes entre les citoyens et ceux d’autres États, offraient des cadeaux lors de cérémonies importantes, érigeaient des monuments pour promouvoir leur idéologie impériale et maintenaient une intervention militaire constante. Plusieurs territoires étaient plus intégrés que d’autres, tandis que certains, situés aux confins, servaient de tampon contre des forces extérieures hostiles.

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Les trains les plus touristiques au Japon https://www.lacroixlongue.com//les-trains-les-plus-touristiques-au-japon/ Fri, 20 Jan 2023 15:35:24 +0000 https://www.lacroixlongue.com//?p=109 Pays du train, le Japon possède de nombreux trains touristiques appartenant à la Japan Raiways. Ce sont des trains qui proposent des voyages mythiques qui permettent d’admirer les plus beaux paysages de l’archipel. Si vous êtes un grand passionné des voyages en train, vous en verrez de toutes les couleurs au Japon. Nous vous avons préparé une petite liste des trains les plus originaux au pays du Soleil Levant.

Le train Resort Shirakami

Resort Shirakami est un train touristique le plus populaire. Tous les jours, vous pouvez voyager sur la côte nord de la mer du Japon à bord de ce train légendaire. Il est conseillé alors de prendre la ligne Gonô qui passe entre Akita et Aomori. On retrouve également des trains qui fonctionnent avec un système hybride et qui disposent des espaces panoramiques juste derrière la cabine du chauffeur. Vous apprécierez alors à partir de ces espaces les plus beaux paysages maritimes. Le train dispose des sièges tout confort et une voiture-bar pour manger un morceau. Il dispose aussi d’une voiture Box Seating avec des espaces groupe où il est possible de modifier l’assise comme vous le souhaitez. Si vous êtes tentés par cette expérience à bord du Resort Shirakami, pensez à planifier votre voyage au Japon sur https://www.voyagejapon.com.

Le train Tohoku Emotion

Le Tohoku Emotion convient particulièrement aux amateurs de la cuisine gastronomique nipponne. On profite d’un voyage au bord de ce train pour savourer les meilleurs plats du Japon tout en admirant les plus beaux paysages. Il s’agit au fait d’un train-restaurant qui passe partout dans le nord-Tohoku sur la ligne Sanriku, soit entre Hachinohe et Kuji. Il est doté de trois voitures. La première comporte un restaurant classique, la deuxième comprend des compartiments pour groupe de quatre et la troisième voiture se trouve au milieu, c’est la voiture Open Kitchen.

Le train Tetsudô Hobby

Tetsudô Hobby Train est proposé par JR Shikoku. Il s’agit d’un petit train insolite à l’effigie de Shinkansen série 0. Ce train est un peu comme un hommage à ce personnage qui, apparemment, n’est jamais venu sur l’île de Shikoku. Ce sera alors l’occasion pour les enfants d’en savoir plus sur cette légende et pour apprécier les maquettes de trains miniatures exposées dans les vitrines. Un circuit de train Pla Rail est d’ailleurs proposé pour faire plaisir aux enfants. Le train Tetsudô Hobby ressemble d’ailleurs à un gros train jouet qui vous conduit vers les paysages les plus sauvages du sud de Shikoku.

Aso Boy : un train panoramique

Aso Boy est un train panoramique qui vous immerge totalement dans le paysage. Pensez donc à vous asseoir dans les premières places à l’avant du train. Ce train dispose d’une cabine de conduite qui se trouve au-dessus des premières places. Il est le fruit d’un long travail d’inventivité puisque le fabricant a aménagé des places doubles avec un grand siège adulte et à côté, un siège enfant. Ce train merveilleux dispose aussi d’une piscine à balle pour les enfants, mais encore, un espace café pour les adultes ainsi que des canapés confortables. On retrouve aussi à bord un coin bibliothèque. Ce train panoramique vous garantit un voyage tout confort vers la station thermale de Beppu, Oita et la gare d’Aso, juste au pied du volcan actif. Alors choisissez le train qui répondra à vos attentes.

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Découvrez le remarquable site archéologique de Teotihuacan, au Mexique https://www.lacroixlongue.com//decouvrez-le-remarquable-site-archeologique-de-teotihuacan-au-mexique/ Wed, 18 Jan 2023 19:36:39 +0000 https://www.lacroixlongue.com//?p=115 Teotihuacan, une ville mésoaméricaine mystique qui se trouve à environ 50 kilomètres au nord-est de l’actuelle ville de Mexico, a captivé l’attention des archéologues et des historiens. Classée patrimoine mondial, la ville aurait été colonisée, avant de devenir la ville la plus puissante de la région en 400 après J.-C.. Les Aztèques sont tombés sur cette ville abandonnée et l’ont baptisée Teotihuacan. Depuis lors, cependant, de nombreux mystères entourant Teotihuacan n’ont pas été résolus, nous laissant avec plus de questions que de réponses sur ses origines

Le plan des pyramides

L’ancienne cité de Teotihuacan est stratégiquement alignée du nord au sud. Cet alignement est explicitement démontré par l’avenue des Morts, une artère centrale de 2.5 kilomètres de long qui traverse son cœur. En venant du sud, les visiteurs de cette ville sont accueillis par l’avenue qui les mène directement à trois grands monuments architecturaux. De loin, la Pyramide de la Lune se dresse avec le Cerro Gordo à ses côtés, un volcan qui illustre l’équilibre entre l’architecture et la nature. La vue majestueuse de cette relation harmonieuse crée une toile de fond impressionnante pour tous les spectateurs.

Dans le but de structurer la cité, une grille de couloirs verticaux et horizontaux entrecroisés a été établie. Ce système de rues longeait à la fois la rivière San Juan et l’avenue des Morts afin de créer un plan organisé pour les complexes domestiques, religieux et commerciaux ainsi que pour des milliers d’immeubles d’habitation. La mise en place de ce quadrillage urbain a permis de faciliter la gestion de la population tout en renforçant la cohérence structurelle, dont les avantages dépassent le simple aspect visuel.

D’une hauteur impressionnante, la Pyramide du Soleil était l’une des plus grandes structures de toute l’Amérique à l’époque. Située au-dessus d’une grotte mystérieuse, il existe de nombreuses discussions sur l’identité de la personne et de l’objet honorés par la pyramide. Cependant, les historiens de l’art ont proposé une relation entre cette construction et les légendes de création référencées dans la civilisation de l’empire aztèque et maya. Malgré son âge, l’escalier difficile de la pyramide reste accessible aux visiteurs. Ce sentier de montagne moderne, qui s’élève sur cinq étages, commence à l’avenue des Morts et culmine à un sommet impressionnant.

Face aux colossales pyramides de la Lune et du Soleil, la pyramide du Serpent à plumes est un phare à Ciudadela, un vaste sanctuaire qui offre un répit aux visiteurs. Avec son symbolisme graphique du Serpent, Quetzalcoatl, cette pyramide de Teotihuacan se distingue par sa structure de style talud-tablero. Les sculptures élaborées et l’art exquis de ce sanctuaire, qui représente une créature mythique, sont remarquables.

Le serpent à plumes est un puissant symbole de l’eau et adopte de nombreuses formes au sein du complexe. Il s’agit notamment d’un serpent ondulant qui se faufile entre des coquillages. Ses deux visages dépeignent de manière vivante la créature à plumes, faisant connaître sa présence de loin… Quant à la reconnaissance de la deuxième tête, elle est beaucoup plus compliquée. Les spéculations suggèrent que cette sculpture pourrait représenter une ancienne forme de la divinité aztèque, Tlaloc. Dans leur culture, ce dieu est considéré comme un dieu de la pluie et de la guerre.

Selon les spécialistes, la tête de ce site témoigne d’un précurseur de Xiuhcoatl : une icône traditionnellement associée au feu et au temps et à la guerre. Les découvertes archéologiques d’innombrables restes de squelettes dans les années 1980 ne laissent guère de doute sur les raisons pour lesquelles certains pensent que le site abritait également le corps d’une figure dirigeante. Ces spéculations indiquent que ce site est étroitement lié aux combats et aux sacrifices humains.

Les peintures

Les nombreuses peintures murales qui ornent chaque coin de rue montrent clairement que Teotihuacan était un lieu vivant et animé. Dans le complexe d’appartements du district, se trouve une magnifique peinture murale représentant une figure autrefois considérée comme la Grande Déesse. La femme est représentée de face, avec des symboles du monde souterrain fermement plantés à ses pieds, tandis qu’un arbre exubérant entouré de papillons et d’araignées s’élève de sa tête. En outre, sous cet arbre-montagne se trouve une forme en U inversé qui pourrait représenter quelque chose de similaire à ce qui est présent sur la Pyramide du Soleil.

La présence de personnages à ses côtés a suscité la curiosité des archéologues. De nombreuses croyances prétendent que les œuvres d’art de Teotihuacan n’étaient pas de simples portraits, et visaient au contraire à unifier une large population en raison de sa nature cosmopolite. Grâce à cette révélation, de nombreux secrets restent à découvrir sur ce complexe urbain antique. Selon les découvertes archéologiques, la chute de Teotihuacan a commencé au VIIe siècle, entraînant la destruction de nombreuses structures.

La métropole de Teotihuacan

Il y a 1.500 ans, Teotihuacan était déjà une ville florissante de 200.000 habitants et était devenue la première grande ville d’Amérique. L’ancien site, connu à l’origine en nahuatl, se traduit par « le lieu de la création des dieux », appellation attribuée plusieurs siècles après sa disparition. Le peuple mexicain ou aztèque, qui n’avait aucune connaissance de ses prédécesseurs, a donné des noms et des significations aux structures découvertes. Les fondateurs de Teotihuacan restent un mystère, ce qui explique la grande partie des connaissances sur le site et son art par les sources aztèques. En 250 de notre ère, ces inconnus ont créé une ville entière conçue autour d’un quadrillage, qui témoigne de leur ambition.

Malgré son importance, la structure politique de Teotihuacan reste un mystère pour de nombreux chercheurs en raison de son absence de palais royaux, des preuves minimales de cultes centrés sur des dirigeants éminents et des écritures hiéroglyphiques non déchiffrées. Le site, qui présente une apparence grandiose, a été conçu avec soin pour accueillir un grand nombre de personnes. Comme d’autres sociétés de la même civilisation, Teotihuacan avait une structure sociale stratifiée avec des élites ou des dirigeants qui commandaient des architectures grandioses. Cette élite dirigeante a répandu l’influence de Teotihuacan dans toute la Méso-Amérique.

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La structure sociale de l’empire aztèque https://www.lacroixlongue.com//la-structure-sociale-de-lempire-azteque/ Sat, 14 Jan 2023 14:51:34 +0000 https://www.lacroixlongue.com//?p=123 La société aztèque était imprégnée d’une hiérarchie rigide, avec de nettes délimitations de classe. Les membres des échelons supérieurs de la noblesse occupaient des postes importants dans des domaines allant de l’armée et des entités gouvernementales aux organisations religieuses et aux tribunaux. Pour les personnes impliquées dans le commerce, la richesse permettait d’acquérir un pouvoir et une influence substantiels, mais leurs réalisations étaient toujours largement basées sur la classe assignée, la plupart des citoyens restant des agriculteurs de subsistance.

Dans la société aztèque, le débat tournait autour de la capacité des individus à monter (ou descendre) dans le statut social. En vérité, certains historiens suggèrent fortement que les promotions pouvaient être obtenues par le mérite et les rétrogradations effectuées en raison de performances insuffisantes, bien que le népotisme ait également joué un rôle considérable. Bien que les opinions puissent varier, pour la plupart des chercheurs, les Aztèques restaient généralement au sein de leur propre groupe social tout au long de leur vie.

Les prêtres

Parmi les Aztèques, la classe sacerdotale jouait un rôle central dans de nombreux aspects de la vie aztèque. Outre l’organisation des cérémonies religieuses et des festivals sanctionnés par l’État, ils géraient le système éducatif et influençaient fortement la production artistique de l’époque. Les membres de cette classe spirituelle, connue sous le nom de tlamacazqui, pouvaient provenir de toutes les couches sociales, mais les individus les plus puissants étaient généralement issus de la classe des pipiltins. Le souverain du plus haut rang religieux était accompagné de deux prêtres vénérés, Quetzalcoatl totec tlamacazqui et Quetzalcoatl tlaloc tlamacazqui, qui adoraient les dieux respectifs.

Le Quetzalcoatl totec tlamacazqui avait la responsabilité particulière de superviser le culte de Huitzilopochtli, tandis que la plus grande vénération pour Tlaloc, dieu de la pluie, appartenait à un autre personnage puissant – le Quetzalcoalt tlalocalcaczqui. En outre, plusieurs autres fonctions sacerdotales devaient être remplies. Le Mexicatl Teohuatzin occupait le poste prestigieux de directeur des écoles publiques réputées. Les Tecpan Teohuatzin et Huitznahua Teohuatzin étaient les superviseurs généraux des cérémonies, des lieux saints et des festivals. Au niveau le plus bas des prêtres se trouvaient les quaculli, des autorités qui géraient de petits districts ou paroisses.

En plus de leurs obligations spirituelles, les prêtres développaient également leurs compétences en astronomie et en littérature. D’autres s’orientaient vers la médecine, la prophétie et la divination. Dans la culture aztèque, les prêtres étaient non seulement des guerriers, mais ils avaient également deux autres rôles extrêmement importants. En outre, il existait un groupe spécial de sorciers et de lanceurs de sorts qui menaient des rituels mystérieux pour protéger le peuple aztèque. Tous ces rôles intégraux ont fait d’eux une partie inestimable de la civilisation aztèque.

Les nobles

Habillés de vêtements exclusifs en plumes, les pipiltin, ou nobles, étaient facilement reconnaissables et possédaient généralement des terres privées. Bien que le droit d’aînesse soit traditionnellement considéré comme le principal moyen d’accéder à la noblesse, des actes de bravoure sur les champs de bataille permettaient parfois à des roturiers de s’élever socialement : connus sous le nom de cuauhpipiltin. Le sommet de la noblesse au sein de la société aztèque était le teteuhctin – une classe qui comprenait les gouverneurs de ville et les dirigeants régionaux qui occupaient les postes les plus importants du pays.

Contrairement aux pipiltin ordinaires, ces souverains vivaient dans des palais luxueux et portaient des titres portant le suffixe « -tzin ». Des bijoux de grande valeur leur permettaient d’afficher leur autorité, un statut qui était obtenu par le vote des membres du conseil plutôt que par des droits acquis. Au sommet de l’estimée classe dirigeante aztèque se trouvait le roi tlatoani, réputé pour sa capacité à diriger. Seuls les dirigeants les plus capables étaient sélectionnés pour rejoindre ce groupe exclusif d’individus d’élite.

Les commerçants et les artisans

Les artisans de la civilisation aztèque, baptisés Tolteca en hommage à leurs vénérés prédécesseurs, étaient tenus en très haute estime. Travaillant souvent sur des projets de grande envergure dans des ateliers et des entreprises spécialisés, ces artisans englobaient des potiers, des ouvriers métallurgistes, des tailleurs de pierre et des plumassiers. En plus de leur importance, les commerçants, les marchands et les chasseurs professionnels faisaient partie intégrante des professions.

Les pochteca, un poste commercial héréditaire de très haut niveau, étaient réputés pour leurs vastes territoires commerciaux. Un large éventail de marchandises, telles que des plumes d’oiseaux tropicaux, des ornements en or, des coquillages turquoise et des bibelots en pierre verte, faisaient de ces commerçants des personnes très appréciées par l’État. Les pochteca étaient guidés par les plus expérimentés d’entre eux – les pochtecatlatoque. Ces maîtres réglementaient la justice et le commerce entre leurs rangs par le biais de tribunaux spéciaux.

Les Naualoztomeca et les Tencunenenque étaient deux autres groupes de commerçants. Les premiers servaient de collecteurs de tributs tandis que les seconds faisaient du commerce clandestin dans des territoires hostiles, recueillant des informations importantes pour leur patrie sur des marchés éloignés. En outre, ces marchands étaient essentiels à la vie spirituelle de leur nation. Les fêtes de Tonalpohualli étaient l’occasion de festins spécialement dédiés à Huitzilopochti, et les esclaves étaient offerts en offrande à cette occasion.

Les agriculteurs

La majeure partie des Aztèques était composée de Macehualtin, autrement dit de agriculteurs. Dans leur société, deux groupes différents se distinguaient : l’un, de statut social inférieur, effectuait des tâches manuelles telles que le désherbage et le binage dans les champs, tandis que l’autre était composé de jardiniers spécialisés chargés de la croissance des semis et des transplantations. Les agriculteurs aztèques peuvent être classés en deux catégories distinctes.

Au niveau le plus bas de la culture aztèque, les locataires connus sous le nom de mayeque existaient. Ils étaient surclassés par les propriétaires terriens qui occupaient un rang beaucoup plus élevé dans la société. En contrepartie du paiement d’un loyer, les mayeque cédaient une partie de leurs récoltes à leur propriétaire. Les macehualtin n’étaient pas seulement des agriculteurs, ils devaient également participer au service militaire et aider l’État dans des projets tels que la construction de routes et de temples (dont les ruines aztèques sont remarquées aujourd’hui).

Les esclaves

La civilisation aztèque soutenait le concept de tlacohtin, l’esclavage, bien qu’elle fonctionnait d’une manière très différente de celle de nombreuses autres sociétés qui avaient des esclaves. Au lieu d’utiliser les esclaves comme source de travail, les Aztèques considéraient ceux qu’ils réduisaient en esclavage comme une sorte de prime ou de tribut. Les esclaves étaient les vaincus de la guerre, les criminels et les personnes si endettées qu’elles se vendaient à leur maître pour une durée déterminée ou même pour la vie.

Malgré leur statut, les esclaves étaient protégés par la loi aztèque contre les mauvais traitements, non seulement de la part de leurs propres maîtres, mais aussi de toute autre personne avec laquelle ils pouvaient entrer en contact. En outre, certaines libertés accordées aux esclaves leur permettaient de racheter leur liberté en cas de capacité financière, et de se marier avec des non-esclaves et d’avoir des enfants nés libres de l’esclavage. Certains esclaves particulièrement capables ou talentueux pouvaient même obtenir des promotions.

Le système éducatif

L’éducation aztèque était déterminante pour le futur statut social de l’enfant. L’achèvement de la scolarité était obligatoire après l’adolescence, mais avant cela, l’instruction primaire et fondamentale était assurée par la famille. L’importance de la discipline militaire était ainsi soulignée, comme en témoigne la pratique consistant à donner une coiffure spécifique aux garçons de 10 ans. Les jeunes guerriers recevaient une seule mèche de cheveux à l’arrière de leur cou, appelée « piochtli ».

Le telpochcalli offrait aux filles une instruction sur les devoirs à exécuter lors des cérémonies rituelles et aux jeunes garçons une formation militaire. En outre, les élèves avaient la possibilité de cultiver leurs aptitudes à la récitation et à l’art oratoire, tout en découvrant les valeurs morales et les enseignements de la foi. Cette expérience d’apprentissage unique a également permis aux jeunes élèves de raconter des histoires d’un point de vue historique.

L’école de Calmecac a fourni une éducation à l’élite aztèque, lui permettant de jouer un rôle central dans la société. Lors de la réunion des membres, les participants étaient éclairés sur les compétences fondamentales telles que la rhétorique, le droit, les mathématiques et l’histoire, qui pouvaient leur ouvrir la voie à une carrière victorieuse dans la politique, l’armée ou le service religieux. En général, l’admission à l’école était réservée aux enfants de naissance noble. Toutefois, les élèves exceptionnellement doués pouvaient être admis en fonction de leurs mérites.

Le mariage

La plupart du temps, les jeunes qui atteignent l’âge du mariage voient leur éducation complétée par les aînés. En général, le mariage se déroule dans le cadre de relations existantes établies lors de festivals publics au sein de leur calpolli : un rassemblement cérémoniel autochtone. Les couples, qui se marient généralement à la fin de l’adolescence, entament une cérémonie de plusieurs jours avec la mariée parée de plumes rouges et de poudre de pyrite scintillante. La cérémonie se terminait par une abondance de nourriture et des discours de reconnaissance.

Les femmes aztèques étaient traditionnellement chargées d’entretenir leur foyer et d’élever les enfants. Néanmoins, elles avaient également le contrôle de leurs propres biens et pouvaient participer activement à divers domaines comme la médecine, la religion, l’éducation ou le commerce. En comparaison, les hommes aztèques avaient un rôle non conventionnel dans l’éducation de leurs fils et étaient autorisés à avoir plusieurs femmes ainsi que des concubines supplémentaires tout en vivant dans la maison de leur famille après leur mariage.

Le calpolli, unité sociale la plus fondamentale

Dans la civilisation aztèque, le calpolli se composait de familles unies par les liens du sang ou par un compagnonnage perpétuel. Le calpolec, nommé à vie, détenait tout le pouvoir sur les terres appartenant au calpolli et fournissait des parcelles à ses membres, avec l’accord mutuel qu’ils offriraient un tribut annuel en retour. Les anciens formaient un corps dirigeant influent qui supervisait ces arrangements.

Pour les macehualtin, ou fermiers ordinaires de l’Empire aztèque, leurs terres ne restaient pas sans surveillance pendant plus de 24 mois d’affilée. En cas de décès d’un agriculteur sans descendance, ses biens étaient remis aux anciens pour une redistribution appropriée. De plus, chaque calpoll avait son propre temple et se réunissait régulièrement pour les célébrations religieuses et les festivals ainsi que pour d’autres cérémonies.

Conclusion

Le peuple aztèque accordait une grande importance au rang et à la réputation plutôt qu’à l’accumulation de richesses pour prouver sa réussite. La possession de terres était considérée comme le premier indicateur du rang social d’une personne au sein de la société. Malgré l’existence de plusieurs niveaux de stratification, les éléments fondamentaux tels que la guerre perpétuelle et la dévotion religieuse créaient un système d’ordre social unifié et complet. Les commerçants constituent une exception à cette règle de pensée, leur activité repose souvent sur la richesse mercantile. Néanmoins, même ces individus accordaient une grande valeur à leur position estimée dans la société, le statut et le respect sont des concepts que tous les Aztèques ont respectés dans leur vie quotidienne.

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Le Templo Mayor de Tenochtitlan https://www.lacroixlongue.com//le-templo-mayor-de-tenochtitlan/ Thu, 12 Jan 2023 16:36:17 +0000 https://www.lacroixlongue.com//?p=113 La découverte remarquable d’un monolithe en pierre sculptée près de la place principale de Mexico à la fin du XXe siècle a suscité l’intérêt des archéologues et des historiens. Le monolithe représentait une femme décapitée et démembrée, qui a ensuite été identifiée comme étant d’origine aztèque. Grâce à cette découverte, le Templo Mayor a été révélé – le temple principal de Tenochtitlan – offrant un aperçu inestimable de l’une des plus anciennes cultures d’Amérique latine et nous permettant de mieux comprendre sa riche histoire.

Le Templo Mayor

En 1325, Tenochtitlan s’est établie sur une île du lac Texcoco et la structure originale du Templo Mayor a été construite. Au cours des deux siècles suivants, il a connu sept phases d’expansion principales qui ont probablement coïncidé avec l’entrée en fonction de nouveaux tlatoani. Parfois, des problèmes environnementaux, notamment des inondations, ont nécessité la reconstruction de certaines parties, voire de l’ensemble de la structure.

Stratégiquement situé au cœur de la capitale, le Templo Mayor se trouvait au coeur non seulement de cette grande métropole mais aussi de tout l’empire mexicain. Le plan de la ville était divisé en différents quadrants, ce temple étant situé à l’épicentre. Leur interprétation du cosmos est présentée dans une configuration unique : quatre éléments encerclés par un axis mundi, ou « centre du monde ».

Le Templo Mayor était recouvert d’une fine couche de stuc et mesurait plus de 27 mètres de haut. Deux magnifiques escaliers montaient la garde au-dessus des temples jumeaux, consacrés à Tlaloc et Huitzilopochti. L’un symbolisait l’eau et la pluie, présageant de riches récoltes ; l’autre était associé au feu, au Soleil et à la guerre – une figure sacrée pour le peuple mexicain. Huitzilopochtli et Tlaloc ont été placés côte à côte pour incarner l’atl-tlachinolli, un concept mexicain signifiant que la guerre est la source de leur richesse et de leur pouvoir.

Les offrandes du Templo Mayor

Parmi les découvertes liées au Templo Mayor, citons plus d’une centaine de dépôts rituels contenant plusieurs objets. De nombreuses offrandes contenaient des objets liés à l’eau, comme des coquillages, des fragments de corail et des récipients à l’effigie de Tlaloc. Outre les offrandes typiques liées aux sacrifices et à la guerre, certains dépôts contiennent des objets provenant de régions éloignées.

Les Mexica ont fait preuve d’un grand respect pour les coutumes culturelles et historiques de la Méso-Amérique avec leurs offrandes, notamment un masque olmèque de plus de 1000 ans avant leur arrivée. Cet artefact a été enterré avec révérence dans le Templo Mayor, mais aussi d’autres reliques de Teotihuacan. Il s’agit là d’une preuve de l’importance accordée à ces objets, qui représentaient des pièces précieuses pour les civilisations passées.

Le Templo Mayor de nos jours

Le Templo Mayor, autrefois un important centre religieux des Mexicas au cœur de la ville Mexico City, est aujourd’hui une ruine aztèque mystique doté d’un musée. Depuis sa destruction pendant la conquête espagnole, la majorité des vestiges ont été enterrés jusqu’à ce qu’ils soient récemment découverts et fouillés. Aujourd’hui, les amateurs de sensations fortes ont la possibilité de traverser le sous-sol et d’explorer des reliques extraordinaires trouvées sur des plates-formes à travers les rues de la ville. Dans le musée Templo Mayor figurent des objets découverts lors de fouilles sur le site, y compris un monolithe d’une tonne récemment découvert représentant Tlaltecuhtli, ce qui en fait le plus grand monument mexicain encore existant.

Le temple Tlaloc

Sur la Grande Place du Templo Mayor, le temple de Tlaloc s’élève au-dessus de toutes les autres structures de ce site archéologique. En son centre, la sculpture d’un individu allongé sur le dos est représentée dans des tons rouges et bleus vifs. Sur son abdomen, le corps tient un récipient destiné à recevoir des offrandes pour sa divinité. En effet, cette figure frappante est représentative du dieu Tlaloc, dieu de la pluie de la mythologie aztèque. Selon les historiens, ce temple était censé symboliser Coatepec, une montagne luxuriante qui générait richesse et fertilité grâce à ses abondantes précipitations.

Le temple Huitzilopochtli

Situé en son centre, le temple Huitzilopochtli était orné d’une pierre sacrificielle. Les marches menant au sommet de ce grand édifice étaient ornées de porte-drapeaux, chacun portant probablement des plumes et des bannières en papier à la main. Pour captiver davantage les spectateurs, deux serpents sinueux sont situés à l’entrée de Hedzupuchtli, s’enroulant autour de magnifiques balustres qui encadrent les marches menant au Templo Mayor.

Le temple Huiztilopochtli abrite une multitude d’œuvres d’art impressionnantes, mais son joyau est sans aucun doute le monolithe Coyolxauhqui. Au premier coup d’oeil, ce pilier de pierre de 3 mètres de diamètre attire l’attention avec ses représentations complexes d’une divinité féminine. Son visage est orné de cloches dorées, et ses cheveux sont délicatement décorés de bouffées de duvet. Avec des boucles d’oreilles et des sandales, elle s’habille d’une ceinture serpentine exquise dotée d’une breloque en forme de tête de mort à son fermoir.

Aux articulations, Coyolxauhqui porte des visages de monstres qui symbolisent son association avec d’autres figures divines. Sinon, la jeune femme est nue, affichant des seins tombants et un ventre gonflé, comme un symbole de maternité. Selon les Mexica, la nudité était une humiliation et un déshonneur et pour les vainqueurs. La jeune femme a été mise en pièces et disposée en forme de rouet, ses membres démembrés dépassant du centre avec des bords d’os déchiquetés.

Le monolithe est une représentation d’un mythe emblématique, qui dépeint l’histoire de la naissance de Huitzilopochtli, la divinité protectrice des Mexica. Selon la légende, Coatlicue a été conçue lorsqu’un jour, un descendant du ciel est entré dans sa jupe et est tombé enceinte de Huitzilopochtli. En entendant cette nouvelle, leur fille, Coyolxauhqui, se mit en colère et partit avec ses frères (400 personnes) à l’assaut de leur mère. En pleine bataille, Huitzilopochtli est apparu à Coatepec pour défendre sa mère, revêtu de ses armes et de son armure.

Les Mexica ont symboliquement identifié leur temple Huitzilopochtli comme étant Coatepec, une montagne de serpents, en construisant un monolithe représentant le moment légendaire où Huitzilopochtli aurait triomphé de Coyolxauhqui et jeté son cadavre en bas de la montagne. Pour renforcer cette identification, des balustrades en forme de serpent et des têtes de serpent ont été utilisées pour décorer le temple. De plus, les figures de porte-étendard représentaient peut-être les 400 frères d’Huitzilopochtli de la mythologie, ce qui apporte une preuve supplémentaire de cette idéation.

Les représentations rituelles qui avaient lieu au Templo Mayor soutiennent le concept d’une représentation symbolique de Coatepec. Les décorations et les cérémonies vibrantes du Templo Mayor servaient d’indication puissante aux ennemis et à la population soumise. Grâce à ces rituels, chacun pouvait constater que Huitzilopochtli, la divinité vénérée des Mexica, régnait en maître sur ce vaste territoire.

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Que pouvez-vous faire pour profiter de Chiang Mai ? https://www.lacroixlongue.com//que-pouvez-vous-faire-pour-profiter-de-chiang-mai/ Tue, 10 Jan 2023 08:35:02 +0000 https://www.lacroixlongue.com//?p=107 Chiang Mai est l’une des plus grandes villes de Thaïlande. C’est une ville riche en culture ainsi qu’en activités comme la randonnée, les sports de montagne et les excursions vers des sites historiques et significatifs. Mais en plus de celles-ci, Chiang Mai offre une grande variété de choses à faire. Voici une liste des activités à pratiquer à Chiang Mai.

Pratiquer le golf à Chiang Mai

Il est possible de jouer au golf sur un terrain de taille importante dans la ville de Chiang Mai. Les amateurs de golf seront satisfaits de ce parcours, car il est situé dans un endroit tranquille, authentique et généralement charmant. Ils s’y plairont, car ce sera un endroit spécial pour eux. De nombreux cours sont disponibles pour tous les niveaux de compétence dans ce sport agréable. Il est accessible à toute la famille dans un cadre naturel empreint de calme et de sérénité et peut être inséré dans votre itinéraire de séjour pour le simple divertissement d’une journée ou plus, dans la verdure. Mais pour gagner du temps, il est préférable de faire appel à une agence pour être accompagné tout au long du voyage. Visitez le site voyagethailande.fr pour plus de détails concernant ce dernier.

S’initier au Muay Thaï à Chiang Mai

Le Muay Thaï est un sport très fascinant en Thaïlande. Il est très reconnu et apprécié dans ce pays, car il offre de nombreuses découvertes. Même si la capitale thaïlandaise est le lieu où cet art martial est le plus populaire, Chiang Mai possède quelques rings et des installations d’entraînement, mais dans un décor plus sympathique. Pour être reconnus dans l’industrie du tourisme, les habitants de cette ville mettent tout en œuvre pour séduire et faire plaisir aux touristes. Tout invité est le bienvenu, ne serait-ce que pour s’informer sur cette activité. Le dojo connu sous le nom de Lanna Muay est l’endroit où les personnes qui désirent apprendre cet art doivent passer, et cela, avant de recevoir toutes les leçons nécessaires de la part des maîtres ou senseïs. Quel que soit votre niveau d’expérience, débutant, amateur ou professionnel, ils vous forment. Vous aurez également l’occasion de regarder des matchs de boxe classiques pendant votre séjour dans ce camp, ce qui est très amusant à assister.

Goûter à de nouvelles saveurs

Savourer la cuisine thaïlandaise lors d’une visite à Chiang Mai est une autre activité incontournable, au même titre que faire du sport. Cette ville a une cuisine unique, car elle compte des restaurants et des points de restauration rapide où vous pourrez déguster des spécialités délectables. Le repas du nord de la Thaïlande est particulièrement raffiné, car elle est le produit de siècles de culture culinaire mélangé à des influences cambodgiennes, chinoises et indiennes. La culture culinaire thaïlandaise est bien connue pour son utilisation intense d’épices qui stimulent les papilles gustatives. Les cuisiniers de Chiang Mai, cependant, utilisent plus de légumes et de porc et moins d’épices dans toutes leurs recettes. Notons que la cuisine cantonaise a également eu une influence considérable sur la cuisine du nord de la Thaïlande. Cela est dû au fait que de nombreux restaurants parmi les plus connus de Chiang Mai ont des menus avec diverses sauces qui s’inspirent de la cuisine chinoise.

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Les ruines aztèques les plus mystiques du Mexique https://www.lacroixlongue.com//les-ruines-azteques-les-plus-mystiques-du-mexique/ Mon, 09 Jan 2023 14:35:54 +0000 https://www.lacroixlongue.com//?p=111 La capitale du Mexique est une destination incroyable pour les passionnés d’histoire, offrant aux visiteurs la possibilité d’explorer la grande cité de l’empire aztèque et de marcher sur les traces de l’un des peuples les plus importants de la Méso-Amérique. Les Aztèques du Mexique central sont surtout connus pour leurs rituels de sacrifice humain, mais cette réputation ne doit pas vous dissuader de découvrir le Mexique et de vous immerger dans les ruines fascinantes laissées par cette immense classe dirigeante. De la grandeur de Tenochtitlán aux sites captivants de Teotihuacan, Mexico est une plaque tournante pour les personnes désireuses de découvrir et d’apprécier les vestiges des civilisations passées. Dans cet article, nous vous proposons un guide de quelques-unes des ruines aztèques les plus importantes de Mexico.

Templo Mayor

Situé au cœur du patrimoine de la ville Mexico City, le Templo Mayor est un rappel majestueux de l’époque préhispanique qui était réputé comme l’un des temples importants de Tenochtitlan. Cette ruine a joué un rôle important dans l’histoire du Mexique pendant des siècles et continue de l’être aujourd’hui. Le Templo Mayor est une attraction touristique adjacente à la célèbre cathédrale qui fascine les visiteurs et les archéologues. Cependant, son appartenance à Tlaloc et à Huitzilopochtli est encore plus intrigante. Selon certaines rumeurs, certains matériaux de ce site auraient même été utilisés pour construire la cathédrale historique de Mexico.

El Tepozteco

Le pittoresque site préhispanique d’El Tepozteco abrite un site réservé à la divinité mésoaméricaine Tepoztecatl. Pendant des siècles, cette divinité a été associée au pulque, une boisson fermentée à forte teneur en alcool. Ce site est entouré de controverses en raison de théories contradictoires sur son origine. Alors que certains archéologues affirment que la fondation de ce site remonte à un peu près 1500 après J.C., d’après les inscriptions gravées dans ses structures, d’autres chercheurs supposent que ces gravures marquent simplement l’anniversaire de la mort d’Ahuizotl, qui était alors empereur des Aztèques. Aujourd’hui encore, El Tepozteco reste une énigme perplexe à l’allure captivante.

Teotihuacán

Teotihuacán, un site archéologique de premier plan, est facilement accessible par l’une des ruines aztèques les plus reconnaissables. Le Temple du Soleil et le Temple de la Lune sont tous deux des tours imposantes à cet endroit, se démarquant des autres zones environnantes. Dès que les visiteurs mettent le pied sur le terrain, ils sont captivés par l’Avenue des Morts. Grâce à ce parcours, une grande partie des découvertes récentes et de l’histoire de Teotihuacán seront découverte. Ainsi, les voyageurs devraient admirer la magnificence à couper le souffle du temple de la Lune. Lors d’un voyage au Mexique, Teotihuacán est une destination incontournable. Ce monument emblématique représente l’histoire et la culture mexicaines dans toute leur splendeur.

Tenayuca

Située à San Bartolo Tenayuca, Tenayuca est réputée pour son importance religieuse et politique dans la culture Chichamec. Des recherches archéologiques révèlent que la ville a été établie en respectant un style architectural typiquement aztèque. Dérivant son nom de « lieu fortifié » en nahuatl, ce site archéologique a été découvert au début du XXe siècle et abrite encore de nombreux objets, dont des temples dédiés à Huitzilopochtli et Tlaloc, ainsi que des œuvres d’art en forme de serpent et des gravures embellissant diverses surfaces. Tenayuca partage également des caractéristiques similaires avec Teplo Majúr, un autre site archéologique important des Aztèques situé à proximité.

Santa Cecilia Acatitlán

Santa Cecilia Acatitlán est un site archéologique qui contient d’importantes ruines témoignant des premiers habitants mésoaméricains de la région. Malgré la destruction par les chrétiens espagnols et l’extraction des pierres utilisées pour la construction de plusieurs églises, le site présente encore des vestiges architecturaux impressionnants. Selon les croyances, Santa Cecelia était autrefois une puissance religieuse et politique, ce qui renforce son importance pour les personnes désireuses d’en savoir plus sur la culture passée de cette région.

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La meilleure destination pour un safari : Botswana vs Zambie vs Zimbabwe ? https://www.lacroixlongue.com//la-meilleure-destination-pour-un-safari-botswana-vs-zambie-vs-zimbabwe/ Sat, 07 Jan 2023 15:40:02 +0000 https://www.lacroixlongue.com//?p=121 Le Botswana, La Zambie et le Zimbabwe sont trois des pays les plus beaux et les plus variés d’Afrique australe. Chaque destination offre des aventures de safari remarquables, avec des observations captivantes de la faune, des rencontres culturelles et des paysages à couper le souffle. Le Botswana est réputé pour ses vastes étendues de prairies regorgeant de grands félins, d’antilopes et de buffles. La Zambie offre une abondance de parcs nationaux, de rivières et de zones humides vierges. Le Zimbabwe possède une série de réserves primées, riches en mammifères et en espèces d’oiseaux. Afin de déterminer quelle nation est la meilleure pour un safari, voici quelques facteurs à prendre en compte.

Le meilleur moment pour y aller

Botswana

La visite du Botswana d’avril à septembre garantit l’expérience la plus enrichissante, en raison de la capacité maximale de son delta. De nombreuses possibilités de navigation, telles que des excursions en bateau à moteur ou en mokoro, sont donc disponibles pour votre plus grand plaisir.

Zambie

Pour profiter au maximum de votre séjour, découvrez les chutes Victoria dans la période de février à mai. Durant cette période, certains camps sont ouverts, même dans les zones isolées où les routes deviennent impraticables après les pluies de novembre jusqu’aux averses d’avril.

Zimbabwe

Le Zimbabwe est ouvert à l’exploration en safari à tout moment de l’année et offre des aventures fantastiques, notamment lors de la visite des chutes Victoria. Tout comme du côté zambien, il offre une variété d’expériences qui s’adressent à tous les types de voyageurs.

L’emplacement et le paysage

Botswana

Le Botswana, situé entre le Zimbabwe, la Zambie, la Namibie et l’Afrique du Sud, est une destination riche et diversifiée en matière de vie sauvage. Abritant une grande variété d’animaux sauvages, le pays est réputé pour ses nombreuses zones de conservation qui offrent des vues spectaculaires. Du Kalahari central et du delta de l’Okavango aux Makgadikgadi Pans, Moremi et Chobe, chaque zone vous étonnera par sa grandeur. En fait, la découverte du plus grand delta intérieur du monde offre toujours une perspective intéressante : du semi-désert aux safaris le long de la rivière Chobe aux savanes.

Zambie

La Zambie partage ses frontières avec plusieurs pays africains, y compris la République démocratique du Congo, le Zimbabwe. Pour les défenseurs de l’environnement, les nombreuses zones de conservation situées à l’intérieur des frontières de la Zambie, telles que les régions du Bas Zambèze, du Luangwa Sud, du Liuwa et du Kafue, sont particulièrement intéressantes. Le terrain en Zambie est assez varié entre les systèmes fluviaux du Luangwa et du Zambèze, qui donnent lieu à un type de terrain composé de forêts tropicales, de savanes et de zones humides. Alors que le Bas-Zambezi présente des collines légèrement ondulées, au nord, à Kafue, les voyageurs trouveront de grandes plaines ouvertes.

Zimbabwe

Le Zimbabwe est un pays africain qui borde l’Afrique du Sud, le Botswana, le Mozambique, le Malawi, la Namibie et la Zambie. Il offre des terrains variés pour l’exploration et la conservation, ce qui permet aux visiteurs de choisir parmi de nombreuses destinations. Ces sites comprennent Matusadona, Matobo, Hwange, Mana Pools et Victoria Falls. La région autour de Victoria Falls offre des zones de forêts denses, contrairement à la savane sèche des autres régions. Matusadon et Mana Pools sont situés le long du fleuve Zambèze, tandis que Matobo et Gonarezhou, dans le sud, sont populaires pour leurs formations rocheuses massives.

Les activités en dehors du safari

Botswana

Le Botswana est renommé pour ses safaris qui offrent aux visiteurs toute une gamme d’options pour s’immerger dans la nature sauvage. Des safaris mobiles au fly-camping en passant par le couchage sur des lits étoilés, ce ne sont pas les expériences uniques qui manquent pour explorer ce magnifique territoire. En outre, les circuits sont souvent dirigés par des experts qui ont une connaissance intime du territoire et de ses habitants.

Zambie

Connue pour ses safaris à pied, la Zambie est la destination idéale pour ceux qui souhaitent explorer à pied. Le long des sentiers, les visiteurs ont l’occasion d’assister à des rencontres rapprochées avec les différentes espèces de la faune africaine de la région, notamment le puku et les inséparables de Lillian. L’émotion de découvrir ces animaux dans leur environnement naturel est alors incomparable.

Zimbabwe

Le Zimbabwe, réputé pour sa faune colorée et son patrimoine culturel, propose également un large éventail d’activités, dont le rafting en eau vive le long du Zambèze et la balançoire sur le pont des chutes Victoria, dans le nord-ouest du pays. En outre, les visiteurs peuvent faire du shopping sur les marchés locaux animés, explorer d’anciens sites historiques ou rencontrer des éléphants d’Afrique lors de l’un des safaris renommés de la région.

Les options d’hébergement

Botswana

Le Botswana est une véritable utopie, offrant certains des hébergements les plus beaux et les plus luxueux d’Afrique. Les lodges construits avec des éléments naturels tels que le bois ou la paille créent une atmosphère unique et rustique pour toute escapade. De plus, ils peuvent être retirés facilement pour respecter les réglementations du gouvernement qui interdisent la présence de constructions permanentes dans le delta de l’Okavango. Pour une expérience plus authentique, séjournez dans l’un des camps de tentes plus simples qui manquent de luxe mais offrent une véritable expérience africaine. Un voyage en camping mobile est un moyen idéal d’explorer une grande partie de ce pays africain, qui s’étend de Maun à Kasane.

Zambie

Pour les voyageurs les plus aventureux, les camps de brousse offrent une véritable expérience de safari africain, un retour aux sources, tout en permettant une désintoxication numérique dans certaines des zones naturelles les plus étonnantes du pays. Les personnes à la recherche de davantage de luxe peuvent opter pour des camps haut de gamme équipés de piscines privées et de douches extérieures.

Zimbabwe

Le Zimbabwe offre des options d’hébergement pour tous les goûts et toutes les préférences, depuis les camps de tentes basiques sous toile avec des lampes pour s’éclairer et des douches à seau pour se baigner, jusqu’aux options haut de gamme offrant toutes les commodités de luxe possibles. Pour une expérience zimbabwéenne vraiment unique, envisagez de louer une péniche entière à Mana Pools, sur le lac Kariba, et créez votre propre escapade privée avec vos amis ou votre famille.

L’observation des animaux sauvages

Botswana

Le Botswana est un véritable havre de paix pour l’observation de la faune sauvage, avec ses grands animaux emblématiques, qui résident dans la réserve de Moremi. Les amateurs de safari plus aventureux qui cherchent à attraper des curiosités plus rares comme les antilopes tssesebe ou les cerfs lechwe rouges natifs du pays ne seront pas déçus non plus. Dans le parc national de Chobe, les touristes affluent pour voir les troupeaux d’éléphants qui parcourent le parc. Lorsque les pluies d’été arrivent, le parc national de Chobe renaît et se transforme. Le pâturage augmente alors considérablement dans le désert du Kalahari, ce qui attire d’énormes troupeaux de zèbres qui migrent à travers la rivière Boteti.

Zambie

Pendant la saison des fortes pluies, de nombreux hébergements sont fermés pendant une période pouvant aller jusqu’à 6 mois : le sol en coton noir devient impraticable. Pendant les mois de migration, les animaux sauvages ne sont pas dérangés par les humains et les véhicules, ce qui leur donne un comportement plus sauvage que les animaux qui sont régulièrement exposés à l’homme. L’escarpement du Bas-Zambezi a créé un environnement unique. Dans cette région, les singes sont nombreux et gardent un œil attentif sur leur environnement.

Zimbabwe

Le Zimbabwe est l’escapade idéale pour les amateurs de vie sauvage, avec ses prairies ouvertes regorgeant de grands troupeaux de buffles et d’éléphants. Le repérage des rhinocéros dans la nature peut s’avérer délicat sans l’aide d’un guide expérimenté, mais avec leur expertise, vos chances sont améliorées. Dans le parc national de Mana Pools, vous trouverez une grande variété d’animaux sauvages, notamment des klipspringers et des léopards, ainsi que des hyrax perchés au sommet des rochers.

Les voyageurs typiques par destination

Botswana

Le Botswana est l’une des destinations préférées des voyageurs les plus avisés, l’Okavango étant en tête de liste. Pour les personnes qui souhaitent explorer au-delà de de la découverte de l’Afrique, le parc national Nxai Pan, qui est l’une des étendues de sel de Makgadikgadi Pan, offrent des expériences africaines uniques.

Zambie

La Zambie offre une gamme d’activités récréatives adaptées aux amateurs de camping, de canoë et de randonnée. Les terrains accidentés des camps de brousse constituent un défi agréable, tandis que les ornithologues expérimentés trouveront beaucoup à apprécier dans l’abondante population d’oiseaux de la région.

Zimbabwe

Le Zimbabwe est la destination idéale pour les personnes qui voyagent pour la première fois en Afrique et qui souhaitent faire l’expérience d’un safari et de la beauté des chutes Victoria, deux des grands trésors du continent. Avec sa faune abondante, le parc national de Hwange est l’une des meilleures destinations pour observer les animaux, tandis que les chutes Victoria promettent un spectacle naturel à couper le souffle.

La combinaison possible avec d’autres destinations

Botswana

Le Zimbabwe et le Botswana partagent tous deux une frontière méridionale avec l’Afrique du Sud, ce qui permet de voyager entre Le Cap et le Delta en un seul après-midi. Lors de ce circuit axé sur la lune de miel, des arrêts sont prévus aux différents endroits. Pour apprécier pleinement les paysages époustouflants du Botswana, une simple substitution du Delta aux Chutes vous permettra de mieux explorer cette belle nation.

Zambie

La Zambie, la plus septentrionale des trois grandes nations africaines, est une destination complémentaire du Malawi, son voisin direct. Avec ses plages magnifiques et sa faune, le lac Malawi est une destination très prisée pour les safaris en Tanzanie et au Kenya.

Zimbabwe

La combinaison de la ville de Cap Town, du parc national Kruger ou même des chutes Victoria en un seul voyage permet aux voyageurs de découvrir les attractions exclusives de chaque région. Par exemple, à Cap Town, les visiteurs peuvent explorer le parc national de Table Mountain et les rues animées de la ville, tandis qu’à Kruger, ils peuvent découvrir l’abondance de la faune et de la flore sauvages. Avec le grand final des chutes Victoria, les visiteurs peuvent découvrir la vue de l’une des chutes d’eau les plus époustouflantes de la nature.

La santé et les vaccinations

Botswana

Au Botswana, le risque de paludisme est relativement faible, ce qui signifie que vous pouvez profiter des paysages et de la grande variété d’animaux sauvages sans craindre de contracter une maladie. Grâce au programme d’éradication des mouches tsé-tsé mis en œuvre au Botswana, aucune inquiétude n’est à avoir concernant la maladie du sommeil (trypanosomiase humaine africaine).

Zambie

En été, il existe un risque dangereux de paludisme autour des plans d’eau. De plus, certaines zones peuvent encore être peuplées de mouches tsé-tsé qui peuvent infliger des piqûres douloureuses. Pour éviter ces bestioles, les couleurs grises ou vertes sont préférables aux couleurs communes qui peuvent être source d’attraction, comme le noir et le bleu.

Zimbabwe

La Zambie, comme de nombreux autres pays, présente un léger risque de malaria et exige que les visiteurs soit vaccinés contre la fièvre jaune. En outre, les visiteurs doivent éviter de porter des couleurs vives, comme des pulls noirs ou des jeans, qui attirent les mouches tsé-tsé à l’entrée de la zone des mouches.

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Un séjour plein d’ambiances en Indonésie https://www.lacroixlongue.com//un-sejour-plein-dambiances-en-indonesie/ Thu, 05 Jan 2023 11:34:48 +0000 https://www.lacroixlongue.com//?p=105 Les Asiatiques sont réputés pour être des personnes extrêmement bavardes et occupées. Ce sont des gens joyeux et amicaux. C’est le cas des Indonésiens, qui organisent chaque année toute une série de festivités religieuses et profanes qui valent bien le voyage. Ne manquez aucun des événements majeurs de l’Indonésie pendant votre séjour.

Assister à des danses balinaises

Les danses balinaises, comme leur nom l’indique, sont des danses qui proviennent de Bali, une petite île attachante d’Indonésie. Les danses Sanghyang, Ketchak et Legong font partie de ces danses, et elles ont été découvertes par les Indonésiens. Vous pouvez y assister à ces dernières dans d’autres pays, mais elles semblent uniques et idéales en Indonésie. La méthode la plus agréable pour découvrir la culture de ce pays est sans conteste la danse. En réalité, le patrimoine culturel de l’Indonésie comprend les danses balinaises dans leur intégralité. Ces danses ont une chorégraphie complexe et un rythme qui alterne entre percussions et thèmes inquiétants. Ces spectacles donnent un aperçu du lien entre l’art régional et les vêtements traditionnels des danseurs. Ceux qui ont choisi de visiter l’Indonésie peuvent prendre part à quelques-unes de ces traditions pendant leur passage. Avec une compagnie de voyage sur www.voyageindonesie.com votre expérience sera plus réussie.

Faites-vous plaisir pendant le Nyepi

Le Nyepi est un des festivals les plus marquants en Indonésie. Il s’agit d’une cérémonie de célébration du nouvel an hindou balinais. Il est consacré au jeûne, au silence et à la méditation. Si votre séjour en Indonésie est compris entre le mois de février et, mai, vous pouvez bien assister à cette fête, car elle se déroule en mars ou en avril. Ces périodes sont relevées à partir du calendrier hindou Saka. La veille du Nyepi, vous avez l’occasion d’assister à la cérémonie de purification. Cette cérémonie signifie la suppression des mauvais actes ou des ondes négatives afin de terminer l’année dans la positivité et dans la pureté. En général, une fête se produit dans la bonne humeur, dans la joie, l’ambiance, les danses et les musiques. Mais pour le Nyepi, c’est tout à fait le contraire. Vous devrez assister à cette nouvelle forme de fête dans le silence total qui peut rendre votre expérience unique. Cela paraît un peu déstabilisant pour les Occidentaux agités, mais cette expérience reste inoubliable et originale.

Amusez-vous à la fête de la pêche au nyale

Le festival de pêche de Nyale ne doit pas être manqué lors de votre visite en Indonésie. Selon le calendrier Sasak, cette fête a lieu chaque année en février et mars. Ce rituel se déroule en fait sur la plage, et c’est là que vous devriez être à ce moment-là. Vous serez dans un environnement convivial avec de nombreuses personnes, principalement des Sasak, une minorité ethnique de Lambok. Les jeunes se regroupent autour de feux de camp la nuit pour jouer au pantun, une sorte de joute musicale. En voyant ces adolescents faire des poèmes tout en étant accompagnés par un violon ou un luth, vous vous rendrez compte de la beauté du cadre et de son ambiance. La pêche au nyale commence dès l’aube. Les hommes et les femmes lancent seuls des pirogues décorées dans la mer et se poursuivent les uns les autres en hurlant et en riant. Ne manquez pas cette occasion de pêche, car vous pouvez choisir de manger les nyales crues ou cuites.

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